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AGENDA 2030 DEVANT NOUS, IL Y A UN ÉQUILIBRE POSSIBLE Nous avons 11 ans pour y arriver |
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Changement climatique et l'utilisation des terres. Publié le Rapport spécial du GIECLes terres émergées sont déjà soumises à la pression croissante des activités humaines, à laquelle s’ajoute le changement climatique. Par ailleurs, ce n’est qu’en réduisant lesémissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, y compris les terres émergées et l’alimentation, que l’on pourra contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °CRésumé du rapport Principales déclarationsi télécharger le rapport, ses synthèses et ses graphiques (anglais) |
A l’heure actuelle, l’activité humaine affecte directement plus de 70% des terres.
• 70% des ressources en eau douce sont utilisées pour l’agriculture. • 25 à 30% de la production globale de nourriture est perdue ou gaspillée. • 23% des gaz à effets de serre d’origine humaine sont issus du secteur de l’agriculture, de l’activité forestière et d’autres usages des terres: elles représentent ainsi 82% des émissions de protoxyde d’azote et 44% des émissions de méthane. • Entre 1961 et 2017, la production totale de céréales a augmenté de 240%, du fait de l’augmentation des terres consacrées à l’agriculture, et de rendements à la hausse. • La production de coton a elle augmenté de 162% entre 1961 et 2013. • Le changement climatique affecte la sécurité alimentaire, à cause du réchauffement, des variations de précipitation, et de la fréquence accrue des événements extrêmes. • Le réchauffement global et l’urbanisation accentuent le réchauffement des villes et de leurs environ (les fameux “ilôts de chaleur”), affectant particulièrement les températures nocturnes, et intensifiant les pluies violentes sur les zones urbaines. |
L'imperméabilisation des sols progresse inexorablement en Europe |
L'extension des surfaces occupées et l'imperméabilisation des sols ont de multiples conséquences, parmi lesquelles:
• le ruissellement de l'eau le long des pentes (au lieu de son infiltration), conduisant à une dépendance accrue aux installations de stockage (p.ex. bassins); • les coulées d'eau boueuse et l'augmentation du risque d'inondation; • un déstockage de carbone rapide et significatif qui contribue au changement climatique. Le volume de carbone contenu dans les sols, véritables puits de carbone, correspond, en effet, à deux fois le volume contenu dans l'atmosphère et à trois fois celui contenu dans la végétation. Les travaux de construction affaiblissent la capacité de stockage des sols; • une fragmentation des habitats naturels, des écosystèmes ainsi que des paysages, qui affecte la biodiversité; • un effet d'"îlot de chaleur urbain" dû notamment à la disparition de la végétation et à l'absorption accrue de l'énergie solaire par les surfaces asphaltées ou en béton et les toits sombres, qui peut avoir des effets négatifs pour des personnes malades ou âgées. |
L’Agenda 2030 dans le prolongement historique de l’engagement des acteurs de territoires L’ODD 11 «faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables» permet ainsi de mettre en évidence l’importance de l’urbanisation et le rôle clé joué par les décideurs et acteurs locaux pour conduire le changement global à partir du local. Tous les ODD comprennent des cibles directement ou indirectement liées aux activités locales. Par exemple, la cible 2.2 de l’ODD 2 («éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et 2promouvoir l’agriculture durable») sur la fin de la malnutrition, en particulier pour les enfants, renvoie à la responsabilité des collectivités territoriales et des acteurs de l’alimentation locale de s’assurer d’une restauration collective de qualité et abordable et de la mise en place de mesures de prévention contre la malnutrition, en particulier dans les écoles |
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Introduction      Le Programme de développementdurable à l’horizon2030       Voir le Video |
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ARRETEZ LA CATASTROPHE AVANT DE NE PLUS RETOURNER | |
Le chauffage augmente
Selon la NOAA, la température moyenne de la planète en juillet était 0,95 degré Celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle, de 15,8 degrés Celsius, ce qui en fait le mois le plus chaud jamais enregistré, pour des mesures remontant à 1880.. L'Alaska a connu son mois de juillet le plus chaud depuis qu'elle a commencé à y prendre des mesures en 2005. Plusieurs pays d'Europe ont enregistré de nouveaux records de température, et ce fut aussi le mois le plus chaud jamais enregistré dans toute l'Afrique. En moyenne, la banquise de l'Arctique a atteint son niveau le plus bas en juillet, 19,8% sous la moyenne, encore plus bas que le record historique de juillet 2012, selon des données de la NOAA et la Nasa. La banquise de l'Antarctique était quant à elle 4,3 % inférieure à la moyenne relevée entre 1981 et 2010. Brûle le plus grand poumon de la planète Avec près de 6 millions de kilomètres carrés, la forêt amazonienne couvre environ 10 fois la superficie de la France métropolitaine, et s'étend sur 9 pays – le Brésil étant de loin le plus grand. De vastes territoires en Bolivie, Equateur, Colombie, Pérou, Venezuela, Guyane française, Guyana et Suriname sont encore couverts de forêts amazoniennes. L'Amazonie contient un cinquième de toutes les espèces connues sur Terre, dont plus de 16 000 espèces d'arbres. Ses 390 milliards d'arbres stockent un cinquième du carbone contenu dans toute la biomasse terrestre. L'Amazonie abrite aussi plusieurs millions d'habitants, et la vapeur d'eau produite par la forêt amazonienne soutient l'agriculture plus au sud, avec notamment les cultures de biocarburant qui alimentent les réservoirs des voitures du Brésil.. Si la forêt amazonienne émet de l'oxygène (O2), elle en consomme également dans un bilan considéré comme nul. Il n'est donc pas juste d'affirmer que la forêt amazonienne est le poumon de notre planète. Cette responsabilité essentielle revient principalement au phytoplancton (algues marines microscopiques) qui peuplent nos océans. Chaque année, la forêt amazonienne recycle 18 milliards de tonne de carbone, soit plus de deux fois la quantité émise par la combustion d'énergies fossiles dans le monde. Lors des décennies passées, la forêt amazonienne a joué le rôle de puits de carbone atmosphérique, absorbant plus de carbone qu'il n'en rejette. Le taux de mortalité des arbres a augmenté de plus d'un tiers depuis le milieu des années 1980. L’Amazonie, habitée depuis au moins 11.000 ans, compte aujourd’hui 34 millions d’habitants, dont les deux tiers sont citadins. Près de trois millions d’Indiens forment quelque 420 tribus, selon l’Organisation du Traité de coopération amazonienne (OCTA). Une soixantaine d’entre elles vit dans un isolement total. Les Indiens d’Amazonie parlent 86 langues et 650 dialectes. La tribu amazonienne la plus nombreuse est celle des Tikuna, forte de 40.000 membres, qui vit au Brésil, Pérou et Colombie. Zéro plastique en 2030 5,25 milliards de morceaux de toutes tailles pour une masse totale de 268.940 tonnes, soit environ 26 tours Eiffel. Les grands morceaux (plus de 20 cm) pèseraient 233.400 tonnes. Les auteurs insistent : leur estimation est prudente et doit être considérée comme un minimum.. Les pays à revenu élevé ont une part de responsabilité considérable dans cette crise mondiale : ils produisent 10 fois plus de déchets par personne que les pays à faible revenu et exportent entre 10 et 25 % de ces déchets. La France fait partie des plus gros consommateurs de matières plastiques et est l'un des pires élèves européens en matière de recyclage du plastique (seulement 21%). Les microplastiques sont omniprésents dans la chaîne alimentaire humaine, montre une étude qui a permis de détecter leur présence dans les selles de personnes habitant en Europe, en Russie et au Japon. |
La dissolution imparable des glaces Le volume de glace perdu depuis 1992 a été environ de 83 milliards de tonnes par an. En Sibérie notamment, l'augmentation des températures a déjà atteint 3°C depuis 1950. Une prise de vue réalisée en 2006 par l'Agence Spatiale Européenne montre que le Nord de la Sibérie est libéré des glaces sur une surface qui représente deux fois la superficie de la France. La banquise arctique a fondu de 49 % en 2012, soit 3,3 millions de kilomètres carrés. Avant 2012, le continent blanc situé au pôle Sud perdait environ 76 milliards de tonnes de glace annuellement. Depuis cette date, ce chiffre a bondi à 219 milliards de tonnes par an. Autrement dit, depuis cinq ans, les glaces fondent à un rythme presque trois fois plus élevé qu'avant. Les calottes glaciaires et l’inlandsis du Groenland avec plus de 98 % de glaces permanentes représente à elle seule 90 % des glaces terrestres et recèle la plus grande réserve d'eau douce de la planète. Si toute cette masse de glace fondait, cela ferait grimper le niveau des océans de presque 60 mètres. Chaque année, brûlent les terres qui nous permettent de vivre L'Arctique brûle. Depuis le début du mois de juin, de gigantesques feux de forêt consument de larges pans de forêts boréales, en Sibérie d'abord, mais aussi en Alaska et même au Groenland. Favorisés par des hautes températures estivales, de faibles précipitations et un régime des vents favorable, les incendies se multiplient dans ces zones peu habitées et recouvrent de fumées les villes et les paysages environnants. Angola, République Démocratique du Congo, Zambie, Congo et Tanzanie sont les pays les plus exposés. Afrique subsaharienne, Océanie, Europe de l'est, nombreuses régions sont actuellement concernées par des feux de grande ampleur. L'Afrique subsaharienne concentre le 70% des terres brulées. Les causes sont de créer des zones d’agriculture intensive, d’exploitation du bois et des mines. Les incendies sont en grande partie frauduleuse, même par les multinationales européennes. La fonte des glaciers alpins s'accélère Une étude sur les glaciers des Alpes françaises montre qu'à l'instar de leurs homologues himalayens, ils sont en forte régression. Leur surface aurait diminué de près de 20 % en vingt-cinq ans. L'étude repose sur une analyse des images satellite, des photos aériennes et des cartes anciennes. Mais pour s'assurer de la pertinence des résultats, des travaux de terrain ont également été réalisés. Six cents glaciers ont ainsi été inventoriés sur l'ensemble des Alpes françaises. Un glacier est un réservoir. Un glacier en bonne santé fond en été et grossit en hiver. Cela veut dire qu'aux périodes où les gens ont le plus besoin d'eau, ils l'obtiennent du glacier. Les glaciers des Alpes contiennent environ 100 km3 de glace, soit l'équivalent de 400 millions de piscines olympiques. Banque mondiale:l'invisible crise de l’eau Le monde est confronté à une invisible crise de la qualité de l’eau qui réduit d'un tiers la croissance économique potentielle des zones fortement polluées et menace le bien-être humain et environnemental. Le manque d’eau potable réduit la croissance économique d’un tier. L’eau propre est un facteur essentiel de croissance économique. La détérioration de la qualité de l’eau entrave la croissance économique, aggrave les problèmes sanitaires, réduit la production de denrées alimentaires et exacerbe la pauvreté dans de nombreux pays. |
LES ACTIONS D'ADAPTATION ET RESTAURATION DE L'ECOSYSTEME NE SERONT PAS SUFFISANTS POUR LE SAUVER |
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La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes
La dégradation des écosystèmes terrestres et marins compromet le bien-être de 3,2 milliards d'individus et coûte environ 10% du produit brut mondial annuel en perte d'espèces et de services écosystémiques. La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, déclarée par l'Assemblée générale de l’ONU, a pour objectif de renforcer massivement la restauration des écosystèmes dégradés et détruits, en tant que mesure éprouvée pour lutter contre la crise climatique et renforcer la sécurité alimentaire, l'approvisionnement en eau et la biodiversité. A l’heure actuelle, environ 20% des surfaces végétalisées de la planète affichent des tendances à la baisse en termes de productivité, avec des pertes de fertilité liées à l’érosion, à l’épuisement et à la pollution dans toutes les parties du monde. D'ici à 2050, la dégradation et le changement climatique pourraient réduire les rendements de 10% dans le monde et de 50% dans certaines régions. La Décennie, un appel mondial à l'action, rassemblera soutien politique, recherche scientifique et pouvoir financier afin d'intensifier de manière décisive la restauration en partant d'initiatives pilote réussies pour englober des superficies de plusieurs millions d'hectares. Selon les spécialistes, plus de deux milliards d’hectares de paysages déboisés et dégradés dans le monde offrent un potentiel de restauration. |
SISTEMA AMBIENTE EST LE SYSTÈME D'INFORMATION ET DE GESTION
POUR TRAVERSER LE CHANGEMENT DU MODE DE PRODUCTION |
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http://www.sistemaambiente.net/SA/FR/Economie_circulaire_et_bilan_environnemental.pdf
Pour passer d'une gestion du gaspillage (coût élevé tant pour les entreprises que pour le système) à une économie circulaire, il faut un outil fonctionnel qui, dans le modèle «Sistema Ambiente», est le bilan environnemental alimenté par la comptabilité environnementale (les valeurs quantitatives liées au progrès et la destination des ressources tout au long du cycle des matériaux et l'impact qu'ils ont sur le système dans lequel le site est inséré) et la comptabilité industrielle. L'élaboration au niveau de l'entreprise permet de démarrer les bilans de zone et de secteur avec une méthode concertée.
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"Sistema Ambiente", la méthode de gestion de Digitalis, en plus des outils d'enregistrement normal et de production de documents de traitement des déchets, offre des opportunités importantes pour une meilleure gestion des déchets.
Premièrement, la possibilité de relier les déchets et leur manipulation aux différentes phases du processus: cela permet d'obtenir des données quantitatives et qualitatives plus directement utiles pour produire une réduction et une qualification des déchets.
. Deuxièmement, avec l'outil de comptabilité environnementale et du bilan environnemental des produits, il permet d'influencer plus efficacement les cibles de ce qu'il faut changer dans les matériaux, dans le processus et dans la conception et la composition du produit.
http://www.sistemaambiente.net/SA/FR/Economie_circulaire_Cycle_de_Production_Cycle_des_dechets.pdf |
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Le Bilan environnemental comprend également le calcul du carbone équivalent: calcul qui est élaboré sur chaque aspect du cycle de production (consommation d'énergie dans les processus et les produits, les moyens de transport des travailleurs et utilisés pour les matériaux et les produits, la fabrication des matières premières, les déchets produits par les processus et la fin de vie des produits.) Le calcul est la base pour comprendre comment changer les processus et planifier comment réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le cycle. https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/reduire-emissions-ges.pdf |
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